Madame la maire, Monsieur le maire,
C’est la rentrée. Dans nos communes de l’Oise des milliers d’élèves rejoignent ou retrouvent cette semaine les bancs de l’école. C’est aussi la rentrée pour nous, élus municipaux, qui faisons tout pour que les enfants soient accueillis dans les meilleures conditions, qu’ils disposent des meilleurs équipements et qu’ils puissent grandir et aller au bout de leurs talents.
Il y a entre la mairie et l’école un long compagnonnage qui est celui de l’enracinement de la République dans notre pays.
Cette rentrée est particulière. Jamais les fermetures de classes n’ont été si nombreuses, jamais le métier de professeur n’a été si peu attractif, jamais les non-remplacements n’ont atteint de tels niveaux, menaçant le droit à l’instruction publique.
Bien sûr, les fermetures sont parfois justifiées lorsque les effectifs deviennent trop faibles. Mais comment comprendre que, à effectif identique, on ferme ici et là non. Comment comprendre qu’alors que les effectifs sont les mêmes que l’année dernière dans certaines classes et certaines communes, on décide tout de même de fermer une classe ? Au-delà, pourquoi ne profitons-nous pas de la baisse de la démographie scolaire pour réduire le nombre d’élèves par classe et ainsi améliorer les conditions d’enseignement ? Chacun peut le constater dans sa commune, les publics scolaires sont de plus en plus hétérogènes. Par conséquent, pour gérer cette hétérogénéité, il est indispensable de faire baisser le nombre d’élèves par classe.
Avec mes colistières et mes colistiers de l’Oise a de l’avenir nous nous battons pour que les deux grands services publics nationaux de l’École et de la Santé soient restaurés et que les moyens publics y soient prioritairement investis. Nous proposons ainsi de nous battre au Sénat pour :
Ces mesures appellent une meilleure coordination entre l’État et les collectivités locales. Ces dernières participent activement à l’éducation des enfants grâce à leurs propres services (restauration, périscolaire, centres de loisirs, éducation artistique et sportive) et doivent de ce fait être associées à la réflexion scolaire.
Dans un moment de doute, l’avenir de nos enfants se joue plus que jamais à l’École de la République. Donnons-lui de la force.
Je vous prie d’agréer, Madame la maire, Monsieur le maire, à l’expression de ma considération distinguée.
Alexandre Ouizille
– Tête de liste
L’Oise a de l’Avenir